ANNEE 1723
FORMAT 26 CM X 20 CM
FEUILLES RELIEES
8 feuillets dont 7 imprimés
IMPRIMEUR LA VEUVE ET M.G JOUVENEL imprimeurs des fermes du roy au bureau général des aydes (Hotel de Brétonvilliers)
IMPRIMERIE DES FERMES DU ROY AU BUREAU GENERAL DES AYDES
DOCUMENT EN PARFAITE CONDITION
ARREST DU CONSEIL D ETAT DU ROY
2 MARS 1723
LITIGE SUR L ENTREE DE VINS A PARIS VIA MELUN ET VILLENEUVE SAINT GEORGES
ACQUITEMENT DES DROITS
REQUETE DE LA REGIE DES FERMES GENERALES
ET DES COMMIS CONTROLEURS DE LA JAUGE SUR LES VINS ET AUTRES BOISSONS
IL EST QUESTION DU BUREAU DES ENTREES DU PORT DE LA TOURNELLE PARIS
EXPOSE DES FAITS / CONGE ET LETTRES DE VOITURES N' INDIQUANT PAS LA VERITABLE ET CERTAINE DESTINATAION DES VINS
CONSTATATION DES DELITS / DECISION
DOCUMENT RARE
DOCUMENT EN BONNE CONDITION
VOIR SCANS
VOIR HISTORIQUE
Cour des Aydes / fermes générales Paris
Sources
https://www.paristoric.com/index.php/paris-d-hier/hotels-particuliers/hotels-particuliers-tous/1693-l-hotel-de-bretonvilliers?tmpl=component
L'hôtel Bretonvilliers, situé dans l'Île Saint-Louis, rue Bretonvilliers, nº 2, et quai de Béthune, dit autrefois quai des Balcons, avait été construit en 1642 par Androuet-Ducerceau pour Le Ragois de Bretonvilliers, président de la Chambre des comptes.
Il avait été décoré par Vouet, et l'on y voyait des peintures de Mignard, de Poussin, de Bourdon, etc. Tout cela a entièrement disparu, ainsi que la plus grande partie de l'hôtel, qui, dès 1719, renferma les bureaux de la ferme générale, et, en 1793, devint le centre des manufactures d'armes établies à Paris. Claude Le Ragois de Bretonvilliers, secrétaire au Conseil du roi Louis XIII et financier « ayant des intérêts dans les fermes », fit édifier, entre 1637 et 1642, un palais avec jardin en terrasse dominant la Seine. Cet ensemble immobilier créé sur les plans de l’architecte Jean Androuet Du Cerceau, et complété par six hôtels de rapport dessinés par l’architecte Pierre Le Muet, occupait toute la pointe orientale de l'île Saint-Louis. Ce fut l’un des plus prestigieux hôtels aristocratiques parisiens du XVIIe siècle. Sa décoration intérieure fit l’objet de commandes aux ateliers des plus grands artistes : celui de Simon Vouet pour un cabinet en 1643 ou encore celui de Sébastien Bourdon pour la grande galerie du 1er étage vingt ans plus tard. Le premier de ces entrepreneurs avait déjà réalisé d’importants chantiers pour Claude de Bullion en 1634 (hôtel de Bullion), puis pour le chancelier Séguier à partir de 1636 (hôtel Séguier). On relevait également dans les salons de l’hôtel de Bretonvilliers des œuvres de Mignard et de Poussin (Dulaure). A partir de 1719, la famille de Bretonvilliers, qui n’occupait plus l’hôtel, en loua les salles à la Ferme générale. Cette dernière y transféra le « bureau général des aides », chargé de la perception des impôts sur les boissons et denrées. On regroupa dès lors sur l'île Saint-Louis la « direction des aydes et entrées de Paris » avec les bureaux du « receveur général des aydes et domaines de France ». A cette époque, la Compagnie des Indes, association de financiers, régissait le règlement de la Ferme générale. L’un de ses directeurs, le fermier général Marin de La Haye, intéressé aux affaires de la régie des aides, avait loué à la Ferme des bureaux à l’hôtel de Bretonvilliers.
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